Comme tous parents, nous cherchons toutes et tous à protéger nos enfants des menaces extérieures, sans nous douter que, parfois, ce sont nos décisions qui menacent leur équilibre de vie. Il peut suffire d’une simple dispute entre adultes pour que les pires scénarii viennent nourrir l’imagination de nos têtes blondes. Alors on n’ose à peine imaginer ce que peut provoquer dans leur esprit un mot comme « divorce ».
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Le divorce ; un traumatisme pour les enfants
C’est un univers tout entier qui s’écroule. Le monde que s’est bâti notre enfant semble disparaître à ses yeux au simple énoncé du mot. Et la chose est d’autant plus vraie que le divorce est bien souvent fantasmé. Quand on est enfant, on les voit, les copains malheureux ou les copines qui nous parlent des tensions permanentes pendant le divorce. On les entend les histoires de désaccords souvent futiles qui tournent à la haine réciproque. Et tout cela effraie forcément un peu. Entre une construction mentale qui s’écroule et des émotions qui débordent, le divorce est un moment plus difficile à vivre pour les enfants que pour leurs parents.
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Rassurer les enfants sur leur place auprès de leurs parents
En tant que parent en procédure de divorce, notre devoir de protection est exactement le même. Et il convient de ne pas l’oublier. Certes, un conflit peut opposer les deux figures tutélaires de notre progéniture et la vision de ce spectacle (si l’on se met à sa place) n’est pas toujours très glorieuse. Mais ce qui compte avant tout, c’est de transmettre la sécurité affective à nos enfants. De façon à ce qu’il puisse aisément apaiser leurs émotions et reconstruire leur monde mental.
A chacun sa méthode pour tenter de dépassionner le débat de la séparation. Mais une chose est sûre, plus le temps de la procédure est court, et moins le traumatisme est ancré. D’abord, parce que l’environnement anxiogène inhérent à la procédure elle-même se fait forcément moins impactant. Ensuite parce que les stigmates des débats animés entre les époux se voient moins longtemps, chez l’un comme chez l’autre des parents. Enfin parce que la taille d’un écran plat ou le confort d’un canapé ne doivent jamais être une réelle priorité ayant pour conséquence le rallongement de la procédure.
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Opter pour le divorce par consentement mutuel
Dans l’idéal, le divorce doit se jouer vite et bien. C’est encore la meilleure façon de protéger ses enfants. Qu’ils soient informés des changements qui vont intervenir dans leur vie, qu’ils puissent exprimer leurs émotions, leurs arguments et leurs sentiments et que leurs parents leur en laisse la place, c’est la moindre des choses. Mais pour le reste, ce sont bien les adultes qui doivent régler ce contentieux. En optant pour le divorce à l’amiable (ou le divorce sans juge), les époux font le choix de protéger leurs enfants.
En effet, la procédure peut se révéler très courte, pour peu que les époux soient effectivement d’accord sur les conséquences de leur divorce en amont de la procédure (conséquence patrimoniales, familiales, financières…) Il s’agira alors de signer une convention de divorce lors d’un rendez-vous obligatoire en compagnie des avocats de chaque partie et de retourner cette convention auprès d’un notaire. Ce dernier n’aura plus qu’à contrôler et valider le formalisme de la convention pour que le divorce soit prononcé. Dans les faits, une procédure de deux ans peut se réduire à deux ou trois mois seulement. Sans précipitation, mais sans haine ni violence non plus. Dans un cadre permettant aux enfants de vivre le choc du divorce plus sereinement.